Dernière ligne droite avant la fermeture

Bonjour à tous;

Aujourd’hui je vous propose d’embarquer avec moi pour 3 jours de pêche intensive au début du mois.

3 jours au nous aurons vu qu’une fois de plus un des éléments importants réside dans la capacité à pêcher des zones avec une forte concentration de poisson.

Nous sommes à un moment charnière, car cela fait 4 jours qu’il pleut abondamment et nous devons nous attendre incessamment à une grosse crue très violente dans sa montée.

Jours 1 ; Débit faible, eau grisâtre et température de l’eau est à 6 degrés.

Nous attaquons une première darse pour trouver de l’eau protégée du courant. Nous rendons vite compte que dans le calme il n’y a personne. Si les poissons ne sont pas dans le calme, c’est que malgré le froid ils doivent être sur des zones de courant. Nous attaquons donc un angle de berge qui crée une petite accélération de courant. Pour pêcher ce spot nous nous positionnons au-dessus et lançons nos leurres dans le courant. Cette technique possède plusieurs avantages ; on s’accroche moins, on est extrêmement planant et surtout avec ce froid on peut pêchr très ; très doucement. Nous savons qu’il y a des beaux poissons à faire alors on insiste avec différents leurres. Je sens un petit gratouillis ; ferrage instantané et c’est une magnifique perche qui monte au bateau. Elle aura succombé sur un curly blanc en 17 cm. 

 

On cherche d’autres spots similaires avec des accélérations de courants. Dans cette logique ; les piles de point et l’amont des iles sont à prospectéer. Nous attaquons un début d’ile qui crée un amorti et une petite fosse. Ça sera le bon spot car nous sortons 2 fishs en verticale. A noter une fois de plus que nous avons peigné le spot en linéaire et que nous n’aurons eu cette fois ci les touches qu’en verticale.

 

 

Jours 2 ; Débit soutenue, eau marron claire transparente et température de l’eau est à 6 degrés.

Les conditions sont presque parfaites…les débits et la couleur de l’eau nous remplisse d’espoir, des trombes d’eaux mettent toutefois notre bonne humeur à rude épreuve. Nous essayons directement un cul d’ile. Manifestement les blancs sont regroupés car nous les sentons dans le fil.

Très vite nous enregistrons les premières touches ! Avec cette eau piquée et ce levé du soleil, nous sommes sur des leurres flashy. Orange et chartreux sont des valeurs sures ! Nous nous sommes mis en plein milieu du poste et à 3 en linéaire nous quadrillons une vaste zone. C’est intéressant de regarder comment ce sont des bancs qui se déplacent. C’est un peu flou mais manifestement les touches commencent en bas du plateau et après les sandres semblent se disloquer et venir chasser sur le plateau.

 

 

Même si les touches s’arrêtent nous décidons de tenir et de verrouiller le spot. En effet au bout d’une heure une nouvelle phase d’activité se lance et nous rentrons encore un joli lot de poisson. Une fois de plus c’est un des aspects stratégiques de la pêche en hiver. Il y a moins de spot mais aussi moins de phase d’alimentation et il s’agit vraiment dé réussir d’être là au bon moment. En changeant de spot on a vite fait de passer de spot en spot a des moments ou les poissons ne mordent pas. Bref nous passons une matinée sur le spot et après deux heures sans touches nous n’y tenons plus nous avons envie de bouger.

Nous nous perdons à essayer des trucs dans un bras mort. C’est aussi cela la pêche passer du temps à investir dans de la prospection de nouveaux spots avec des résultats plus qu’irrégulier.

Nous attaquons une sortie de bras mort et là instantanément c’est un triplé ! C’est une première pour moi que de faire un triplé en Seine ! Évidement c’est moi qui fais le plus petit fish dans le triplé ☹. Manifestement nous avons trouvé une nouvelle zone d’activité. Nous décidons de squatter pour le coup du soir ; malheureusement aucune touche complémentaire ne viendra compléter notre superbe tableau. Si ma mémoire est bonne nous clôturons cette journée à un peu moins de 20 poissons avec une taille moyenne incroyable comme vous pourrez le constater.

 

Jours 3 ; Débit fort, eau marron foncé et température de l’eau est à 6 degrés.

Le ciel se lève et les malades sont la…Le covid aura raison de 50% de l’équipage ! Nous ne serons que deux pour cette journée. L’eau est vraiment devenue marron chocolat et très chargé. Je me suis dit à ce moment-là que je n’aimerais pas être un poisson j’aurais l’impression de manger de la terre. Bref nous attaquons la même zone qu’hier mais les conditions ont bien changé. Pas de touches pendant la première heure…Nous n’avons malheureusement pas beaucoup de choix de spot. Au bout de deux heures à peigner le spot, JB nous sort un magnifique fish !

 

Comme d’habitude nous essayons différents spots sans succès avant de tomber sur une zone ou je repère un ou deux matous au sondeur. Devant l’absence de touche un petit combat musclé nous fera le plus grand bien. Dans cette eau marronne et avec le courant je décide de faire passer un gros pulse pour me faire remarquer. C’est une belle touche qui me stop nette et à ma plus grande surprise c’est un joli sandre qui monte au bateau !