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BlogDu Live du côté de Valencia...
Du Live du côté de Valencia...

Du Live du côté de Valencia...

philippe
04 sept. 2025
Bonjour tout le monde,
 
Un petit retour sur notre dernier séjour hispanique avec Mathieu, chez Romain et Sébastien...
En ce début août, nous partons à la découverte d’un nouveau secteur aux eaux turquoise bordées de forêts et d’aplomb rocheux ; c’est superbe !
 
Avec un thermomètre qui joue avec les 40°c en pleine journée, nous serons sur l’eau au lever du jour.
Une eau à 27°, absence d’herbiers sur les bordures et des grands plateaux avec des arbres immergés que les brochets désertent à cette époque de l’année à cause de la hauteur d’eau insuffisante, nous pêcherons les individus suspendus en sharpshooting.
Afin de ne pas passer nos journées derrière les écrans, nous avons pu profiter de belles séances en bordure au black bass, avec une mention spéciale pour le slick shad 11cm Disco Ship que ce soit sur des têtes plombées simples ou texanes 7 ou 10gr en linéaire.

Sur les périodes de moindre activité, dérouler de la bordure au drop shot était la clé et le Finess Worm 5’’ de chez Strike King en Green Pumping la valeur sûre, sans faire le tri dans les tailles. Le Caffeine shad babby bass permettait de sélectionner les plus gros.

Bilan, pas des monstres au bateau mais de la touche et de belles sensations !
 
Le charme de la pêche, c’est aussi et surtout, les petites anedcotes, les montées d’adrénaline et les parties de rigolades partagées sur le bateau. Dans notre quête du bass, mention spéciale à Romain avec une belle action de sharpshooting sur trois gros ballons de rugby qui tapent dans un banc d’alevins en pleine eau....

La TR Jig Finesse se plie au ferrage, l’espoir d’un « personnal best » durant quelques secondes, l’épuisette est de sortie...puis un combat qui dure et se termine par un véritable coup de foudre entre l’homme et le poisson 😊...
Et nos brochets dans tout cela ? Eh, bien, il faut reconnaître qu’ils se sont un peu amusés avec nous.
Les poissons étaient suspendus beaucoup plus bas que d’habitude ou légèrement décollés sur le fond à des profondeurs que nous refusions de pêcher.
Nous nous étions fixés la zone des 11-12 mètres comme limite.
Ainsi malgré une eau à 27°c, avec des manipulations réduites au minimum (la majorité des prises sont décrochées dans l’épuisette et aussitôt relâchées), nous n’observerons aucun barotraumatisme. Les brochets, sortis de l’eau pour une photo, sont claqués tête la première et tous fileront directement vers leur niveau de suspension à grands coups de nageoires caudales.
Les brochets sont en pleine forme, gras voire rondouillards, sans lésions cutanés. Les tailles de capture trouvent leur moyenne au-dessus des 90 cm, le plus gros mesuré fera 97 cm. Mais le potentiel du lac est bien supérieur, Romain a eu des 120+ au bateau et j’ai eu un suivi d’un vrai gros (même s’il est toujours délicat de donner une valeur via le sondeur) lancé à pleine vitesse au cul du leurre qui s’est soldé par un refus à 3 mètres de la surface.
Le Live, c’est bien évidemment, la possibilité de pouvoir observer le comportement du poisson avec son enchainements d’émotions :
-La déception d’observer l’indifférence du poisson face à son leurre,
-L’excitation de voir l’ébauche d’un mouvement du brochet dès l’impact du leurre à la surface de l’eau ou lors de son arrivée dans la strike zone,
-La montée d’adrénaline sur la phase de suivi dans l’attente de la touche,
-La frustration du refus.
On viendrait presque addict à cet ascenseur émotionnel que seul le Live peut procurer et à la limite peu importe le résultat final. Heureusement, car certain jour le refus sera la norme : de quoi vous faire manger votre bakkan ! avec des poissons qui font demi-tour au bateau ! Des suivis sans doute plus motivés par la curiosité que par un réel besoin alimentaire. Alors, que d’autres jours, vous pourrez enchainer les poissons sur un pic d’activité.
Pour nous, la clé de la réussite, au moins pour déclencher le suivi, sera d’arriver à hauteur du poisson en étant déjà en phase d’accélération et de la poursuivre jusqu’à la touche (... ou le refus).
Le moindre à-coups dans la manivelle, le moindre ralentissement se traduira par un refus ou de l’indifférence voir la fuite, alors que ce lac n’est pas pressurisé....
 
 
 
 
 
 
Quels leurres?
 Un petit coup d’œil sur la photo et on comprend vite que le Nitro Shad ressort du lot, en 120,150 et 180 ce qui correspond à la taille des ablettes qui constituent le fourrage principal.
Avec des eaux turquoise et une forte luminosité, les coloris Secret Herring, Jelly Shad et Secret Sandeel sont la base, montés avec des têtes plombées Illex de 28,35 voire 42 gr. Pour le triple additionnel, pas toujours indispensable, privilégier un stinger ventral plutôt que le classique 360° en interne, cela préserve le leurre et surtout facilite le retrait du triple, c’est tout bénéfice pour le brochet et l’opérateur...
Mathieu disposait d’un 180 avec un coloris Magic Perch avec une caudale et un liseré orange sous ventral qui s’étend jusqu’en région pectorale : un superbe coloris fort apprécié par les brochets.
Pour ma part, un coup de cœur pour le Zander Pro Shad en 16cm Electric Perch : aucun des deux exemplaires ne feront le voyage retour. C’est pour moi, le leurre qui a fait bouger le plus de brochets quel que soit la luminosité et le combo utilisé. Entre une TR Power Swim up to 200gr/ Super Duty300 garni en Varivas Pe4 sans bas de ligne de discrétion et une Reservoir Dog/ Super Duty Wide garni en Varivas Pe2.5 avec un bas de ligne de discrétion : la portance de la tresse et l’absence de bas de ligne de discrétion n’ont pas semblé interférer dans les touches avec ce ZPS monté sur une TP Super Screw de 25gr associée à un John Weight de 14gr en complément de l’armement de la version laoded.
 
Comme toujours, nous avions embarqués bien d'autres leurres et nous les avons testés... Mais sans succès, aucune touche, ni suivi que ce soit avec des gros finesses ou des leurres type grub. Il en a été de même avec les actions en verticale, peu probantes. Il fallait de la vibration et de la vitesse de déplacement pour décider maître Esox.
 
Séjour au top sur ces deux lacs du côté de Valence.
Pour les bass, vous aurez largement de quoi vous occuper !
Pour les brochets suivant l’époque de l’année, il y a de belles pêches en linéaire à faire sur de grands plateaux de forêts immergées, sans se focaliser sur le Live. Au cœur de l’été, c’est la technique à privilégier pour le pélagique pour un effet ascenseur émotionnel garanti, à consommer avec modération 😊.
Merci à Romain et Seb pour ces excellents moments passés ensemble !