Durant deux jours et demi, sur les pointes ou les postes caillouteux, le même pattern se répète :
des touches dans les premiers lancers avec des TP fluo 7gr et un leurre de moins de 10 cm, puis nos percidés passent en mode gueule fermée. A ce petit jeu de cache-cache, le Magic Slim shad 4’ magic orange excelle.

Nous tentons de rentrer des poissons supplémentaires avec des variations différentes, mais les finess ne donnent rien, et avec des vibrations plus fortes ou rapides ( Zander pro shad, voir des chatterbait ou cranckbait ): maître Esox montre rapidement ses dents.

La solution de mettre les premières prises au vivier, afin de limiter la diffusion de signal d’alarme, nous semblent déraisonnable vu les conditions météorologiques.
Ces dernières vont changer, les pressions chutent et nous auront droit à un bon petit coup de vent modifiant le comportement des sandres qui semblent avoir déserté en partie le lac.
Des postes se sont vidés de toute vie, l’attractivité de la TP fluo a disparu et la couleur orange n’est plus à la mode. Les nuances de verts ou de bruns deviennent tendance, évoquons l’
Easy Shiner Lime Chartreuse et les
Slick Shad Dark Oil ou Green Pumkin. Des coloris en phase avec la couleur de l’eau qui a été quelque peu brassée ces dernières heures, sans pour autant déclencher une folie carnassière.
Dans notre pêche , essentiellement en linéaire, la taille moyenne des prises se situe dans la fourchette de 55-65 cm, avec un top fish à 72cm. Ce fut ma première surprise du séjour avec des poissons qui semblent marquer un pallier dans leur croissance. Et le temps où pêcher le brochet avec des leurres de 150-180mm permettait de toucher facilement les sandres sur ces zones de pointes ou de baies caillouteuses semble résolu.
Il se peut que les plus gros spécimens aient déjà adopté un mode pélagique, mais ce qui semble certain c’est que la phase d’expansion touche à sa fin et que les sandres d’Orellana commencent à se comporter comme des sandres, ce qui contribue aux charmes de cette pêche.